
Le candidat bloquiste dans Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, et son homologue dans Montmagny–L’Islet–Kamouraska–Rivière-du-Loup, Simon Bérubé, ont tenu un point de presse à la Ferme Bélanger et Fils, à Saint-Jean-de-Dieu, dans la MRC des Basques, afin de rappeler l’importance de l’agriculture sous gestion de l’offre au Bas-Saint-Laurent et de présenter leur engagement commun envers nos producteurs de lait, d’œufs et de volaille.
« L’agriculture sous gestion de l’offre est cruciale pour l’avenir de nos régions ainsi que la qualité des produits que nous consommons. Ce système sert à protéger les marchés agricoles du lait, des œufs et de la volaille contre la fluctuation des prix, en sorte que les producteurs sont assurés d’un revenu stable. Il repose sur trois principes : 1) la distribution de quotas de production aux associations de producteurs ; 2) l’instauration d’un prix plancher et d’un prix plafond afin que chaque maillon de la chaine de production ait sa juste part ; et 3) le contrôle des frontières par des tarifs très élevés à l’importation pour éviter que les produits (ou sous-produits) de l’étranger n’envahissent notre marché. Or, ces dernières années, c’est ce dernier principe qui a été considérablement affaibli par les accords internationaux », a rappelé Simon Bérubé.
« L’agriculture sous gestion de l’offre au Bas-Saint-Laurent, c’est essentiellement de la production laitière avec plus de 550 fermes et quelques usines fromagères : une filière qui génère plus de 2 800 emplois, contribuant au PIB du Québec à hauteur de 300 millions de dollars. Mais l’agriculture sous gestion de l’offre au Bas-Saint-Laurent, ce sont avant tout des fermiers et des fermières, des villages, un art de vivre, une culture ! Contrairement au reste du Canada où les fermes sont de grandes installations industrielles, nous avons au Québec une façon différente d’occuper le territoire », a de plus observé le candidat bloquiste de Montmagny–L’Islet–Kamouraska–Rivière-du-Loup.
« Ces dernières années, les libéraux et les conservateurs ont sacrifié la gestion de l’offre lors de négociations commerciales, et ce, dans 3 accords internationaux successifs : l’Accord économique et commercial global (AECG), l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) ainsi que l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Le résultat de cette agression est terrible. En effet, d’ici à 2024, c’est 18 % de notre production laitière qui sera externalisée vers des producteurs étrangers. La réponse du Bloc Québécois à cela, c’est le projet de loi C-216 qui vise à protéger, par force de loi, la gestion de l’offre en interdisant de mettre celle-ci sur la table lors de toute négociation commerciale à l’avenir. Le Bloc Québécois va donc déposer de nouveau ce projet de loi sitôt que les travaux reprennent à la Chambre des communes, afin que la gestion de l’offre soit dûment protégée. Nous allons également exiger qu’Ottawa qu’il compense nos agriculteurs pour leurs pertes », a déclaré Maxime Blanchette-Joncas.
« On sert toujours de monnaie d’échange dans les négociations sur le commerce international. Le dernier accord (ACEUM) a été le coup de grâce et en plus, les compensations ne sont même pas encore planifiées. C’est sûr que ce serait une bonne idée qu’on règle le problème une fois pour toutes en retirant la gestion de l’offre de tous les accords commerciaux négociés à l’avenir », a témoigné Alain Bélanger, propriétaire de ferme sous gestion de l’offre et maire de Saint-Jean-de-Dieu.
« Selon vous, notre agriculture québécoise, avons-nous plus de chances de la protéger sous un gouvernement minoritaire ou majoritaire? Poser la question, c’est y répondre. Alors je vous invite tous à aller voter massivement, et à voter pour le Bloc Québécois le 20 septembre », a conclu Maxime Blanchette-Joncas.