
Rimouski, le 2 novembre 2021 – Le député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les
Basques, Maxime Blanchette-Joncas, se réjouit de la présence du Bloc Québécois à la 26e
Conférence des Nations unies sur le climat, du 1er au 12 novembre, à Glasgow, en Écosse. Ce
rendez-vous crucial pour l’avenir de la planète réunit des leaders et organisations climatiques
de partout dans le monde. La porte-parole du parti en matière de Changements climatiques,
Kristina Michaud, y fera valoir les propositions climatiques du Bloc Québécois, notamment sur
la nécessité de cesser le soutien gouvernemental aux énergies fossiles et d’appuyer la
transition écologique par la finance verte, en incitant les banques à délaisser le secteur
pétrolier et plutôt opter pour l’énergie propre, l’innovation et l’expertise des entreprises vertes
du Québec.
Les attentes sont nombreuses à la COP26 alors que le dernier rapport du Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) démontre que la planète est toujours sur
la voie d’un réchauffement catastrophique malgré les belles promesses et ambitions des
leaders politiques. Les experts estiment que pour limiter le réchauffement climatique mondial
à 2°C, il faudrait réduire les émissions de GES de 25% d’ici 2030. S’il y a maintien des
conditions actuelles, les experts prévoient que les émissions de GES sont en voie d’augmenter
de 16% d’ici 2030. Un virage écologique et énergétique ferme et immédiat s’impose.
« Le Canada se targue d’être un leader dans la lutte aux changements climatiques, mais ses
intentions n’ont jusqu’ici été suivies d’aucune action pour engager une véritable transition
énergétique. La COP26 sera notamment l’occasion de lui rappeler les actions immédiates à
mettre de l’avant afin d’atteindre les cibles qu’il s’est données en matière de réduction des
GES. Ce sera également le baptême du feu pour le nouveau ministre de l’Environnement,
Steven Guilbeault. Les attentes sont extrêmement élevées envers l’ex-militant et le
Bloc Québécois compte bien lui faire part des priorités et propositions du parti en matière de
climat », affirme Maxime Blanchette-Joncas.
Transition énergétique et finance verte
Selon M. Blanchette-Joncas, la première étape de cette transition énergétique est de renoncer
à tout nouveau projet d’exploitation d’énergies fossiles, comme l’a récemment annoncé le
Québec. Le Canada doit mettre un terme à tous les nouveaux projets d’exploration et
d’exploitation des hydrocarbures. C’est ce que demandent les groupes environnementaux et
c’est ce que propose le Bloc Québécois.
« Non seulement le gouvernement canadien doit cesser immédiatement de subventionner les
énergies fossiles, mais il doit arrêter d’engloutir l’argent des contribuables dans des stratégies
qui visent à allonger la durée de vie des sables bitumineux, comme les technologies non
éprouvées de capture et de stockage du carbone et la stratégie de l’hydrogène gris du Canada.
Pendant que le reste du monde parle de véritable finance verte, le Canada veut financer des
projets qui allongent la durée de vie des sables bitumineux. Le vrai potentiel énergétique du
Canada se trouve dans les énergies renouvelables », soutient Maxime Blanchette-Joncas.
Pour faciliter et accélérer la transition écologique, le Bloc Québécois propose de miser sur la
finance verte en incitant les grandes banques canadiennes à se retirer des combustibles
fossiles et à investir leurs actifs dans le domaine des énergies renouvelables. Le Canada a un
bilan peu reluisant à ce niveau alors que les banques ont investi plus de 700 G$ dans les
hydrocarbures au cours des dernières années. Le Bloc Québécois proposera de rendre les
REERS et les fonds de pension verts plus attrayants que les fonds pétroliers afin de rediriger
l’épargne vers le financement de la transition énergétique plutôt que le développement des
hydrocarbures. Ce sont ainsi des dizaines de milliards $ qui seraient dégagés et qui
s’ajouteraient au soutien de l’État pour accélérer le virage vert.
« La COP26 apparait comme l’occasion idéale de s’engager formellement dans l’action
climatique. Le Canada a l’opportunité d’accélérer le virage écologique avec une finance verte,
en poussant les banques vers l’innovation au Québec, créatrice de richesse à même notre
énergie propre, notre savoir-faire, nos centres de recherche et nos entreprises.
L’investissement dans les énergies vertes, comme le fait le Québec depuis de nombreuses
années, est certainement une voie écologique porteuse pour notre avenir et celui du climat
mondial », conclut le député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques.