
Rimouski, le 19 juin 2023 – Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, se désole fortement d’apprendre la suppression de trois postes, dont un journaliste, dans les stations radiophoniques Énergie et Rouge à Rimouski. Rappelant l’importance de l’information régionale pour la santé de nos communautés et de notre démocratie, il demande au gouvernement fédéral de créer un fonds dédié à la protection des médias d’information et des salles de nouvelles régionales.
« C’est à chaque fois une terrible nouvelle quand on coupe des postes dans nos médias régionaux. Quand même un géant comme Bell n’arrive plus à protéger ses salles de nouvelles et ses médias, c’est dire à quel point c’est rendu difficile de subsister dans ce milieu. Les stations Énergie et Rouge ont déjà compté cinq journalistes… aujourd’hui, il n’en reste qu’un pour notre immense territoire, composé de 43 municipalités et de trois MRC, soit Rimouski-Neigette, La Mitis et La Matapédia. Notre information locale est sur le respirateur artificiel ! », s’inquiète Maxime Blanchette-Joncas.
« L’information locale, régionale, c’est essentiel pour le développement et le rayonnement de nos communautés. Les journalistes qui œuvrent ici connaissent notre réalité, nos enjeux, et peuvent couvrir des sujets qui passeraient sous le radar autrement. Le citoyen de Saint-Marcellin ou de Lejeune a le droit d’avoir accès à l’information autant que celui de Montréal ou de Québec », affirme le député Blanchette-Joncas.
« Le Bloc Québécois est fier d’avoir contribué à C-11 et C-18, deux projets de loi essentiels pour améliorer la viabilité des médias. Cela dit, nous croyons qu’il faut faire plus. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de créer un fonds, distinct des programmes actuels, destiné exclusivement à la protection des médias d’information et des salles de nouvelles… on est rendus là. Sauvons nos médias ! », a conclu le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.
Le 14 juin dernier, Bell Canada Entreprises (BCE) a annoncé la suppression de 1 300 postes ainsi que la fermeture de 6 stations de radio à travers le Canada. Cela représente 3 % de ses effectifs totaux.